20.08.2025 à 09:00
Eve Bachler
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19.08.2025 à 17:37
Valentin Ledroit
En France, le lundi 1er septembre marquera le début de l'année scolaire 2025-2026 pour tous les élèves du primaire et du secondaire. C'est également le cas dans dix autres États membres, comme l'Irlande ou la Hongrie, où les élèves feront eux aussi leur rentrée ce jour-là. En Finlande, les élèves ont déjà repris le chemin […]
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Cet article reprend pour l'essentiel les dernières données disponibles sur la plateforme Eurydice : la rentrée scolaire est fixée au lendemain de la date de fin de l'année académique 2024-2025.
En France, le lundi 1er septembre marquera le début de l'année scolaire 2025-2026 pour tous les élèves du primaire et du secondaire. C'est également le cas dans dix autres États membres, comme l'Irlande ou la Hongrie, où les élèves feront eux aussi leur rentrée ce jour-là.
En Finlande, les élèves ont déjà repris le chemin de l'école le 7 août, tandis que dans le reste de l'Europe les rentrées s'échelonneront progressivement tout au long du mois de septembre. Les élèves maltais sont généralement les derniers à retrouver les salles de classe.
Dans certains pays, comme l'Allemagne et l'Espagne, la date de rentrée est fixée par les Länder et les régions autonomes. À titre d'exemple, les Berlinois reprendront les cours le 8 septembre, tandis que les Bavarois attendront jusqu'au 16 septembre.
Allemagne ![]() | Selon les Länder. Entre le 14 août et le 16 septembre 2025. |
Autriche ![]() | Selon les régions. Entre le 1er et le 8 septembre 2025. |
Belgique ![]() | Selon les régions. Bruxelles et Wallonie : 25 août 2025. Flandre et communauté germanophone : 1er septembre 2025. |
Bulgarie ![]() | Le 16 septembre 2025. |
Chypre ![]() | Le 8 septembre 2025. |
Croatie ![]() | Le 1er septembre 2025. |
Danemark ![]() | Le 14 août 2025. |
Espagne ![]() | Selon les régions. Entre le 9 et le 16 septembre 2025. |
Estonie ![]() | Le 1er septembre 2025. |
Finlande ![]() | Le 7 août 2025. |
France ![]() | Le 1er septembre 2025. |
Grèce ![]() | Le 11 septembre 2025. |
Hongrie ![]() | Le 1er septembre 2025. |
Irlande ![]() | Le 1er septembre 2025. |
Italie ![]() | Selon les régions. Entre le 5 et le 16 septembre 2025. |
Lettonie ![]() | Le 1er septembre 2025. |
Lituanie ![]() | Le 1er septembre 2025. |
Luxembourg ![]() | Le 15 septembre 2025. |
Malte ![]() | Le 25 septembre 2025. |
Pays-Bas ![]() | Selon les régions. Entre le 18 août et le 1er septembre 2025. |
Pologne ![]() | Le 1er septembre 2025. |
Portugal ![]() | Le 16 septembre 2025. |
République tchèque ![]() | Le 1er septembre 2025. |
Roumanie ![]() | Le 8 septembre 2025. |
Slovaquie ![]() | Le 1er septembre 2025. |
Slovénie ![]() | Le 1er septembre 2025. |
Suède ![]() | Le 25 août 2025. |
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19.08.2025 à 16:57
Florian Chaaban
Un territoire hautement stratégique. Dans la guerre qui l'oppose à l'Ukraine de Volodymyr Zelensky depuis le 24 février 2022, il est une région qui retient toute l'attention de Vladimir Poutine : le Donbass. Si rien n’a officiellement été annoncé depuis le sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine qui s'est tenu en Alaska le 15 août dernier, […]
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Un territoire hautement stratégique. Dans la guerre qui l'oppose à l'Ukraine de Volodymyr Zelensky depuis le 24 février 2022, il est une région qui retient toute l'attention de Vladimir Poutine : le Donbass.
Si rien n’a officiellement été annoncé depuis le sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine qui s'est tenu en Alaska le 15 août dernier, le président russe a, selon plusieurs sources, mis sur la table une liste concrète de doléances en vue d'une résolution du conflit.
Ce plan, discuté à la Maison-Blanche lundi 18 août en présence de nombreux responsables européens, exigerait notamment que Kiev n’adhère jamais à l’Otan et que la Crimée soit reconnue comme étant russe. Il prévoit surtout d'opérer des échanges de territoires. Dans ce sens, le maître du Kremlin serait disposé à rendre les territoires occupés des régions de Soumy et de Kharkiv en échange des oblasts (des unités administratives) de Lougansk et Donetsk, pour l'heure occupés respectivement par les forces russes à 99 % et 79 %, selon des données de l'Institut américain pour l'étude de la guerre (ISW). Ensemble, ces deux zones constituent le Donbass, bassin industriel et houiller essentiel historiquement et économiquement pour l'Ukraine… et donc pour la Russie.
Géographiquement, le Donbass contraction de "Don" (le fleuve) et de "bassin" (minier, en l'occurrence) est une région de 55 000 km2, collée à la Russie, à l’est de l’Ukraine. C’est un grand bassin industriel, riche en charbon et en minerai. Ce territoire est étroitement lié à l’histoire russe, car il a appartenu à la fédération soviétique et a connu un essor industriel majeur sous Staline. Plusieurs vagues d’ouvriers russes y ont immigré, et la région demeure aujourd’hui encore principalement russophone.
Le Donbass symbolise également l’opposition au mouvement pro-européen de la place Maïdan. En 2014, des séparatistes prorusses y ont pris les armes et autoproclamé les républiques de Donetsk et de Louhansk, que Vladimir Poutine a reconnues trois jours avant de lancer l’invasion de l'Ukraine. Pour le président russe, cette région constitue une partie intégrante de la Russie et représente l’une des principales justifications de l’offensive, menée selon lui pour "protéger les russophones". La conquête du Donbass apparaît ainsi comme un objectif de guerre central, susceptible d’offrir à Moscou une issue présentée comme "honorable".
Le Donbass constitue aussi un atout économique majeur. Dans un pays surtout reconnu pour son agriculture, cette région se distingue par l’abondance de ses ressources souterraines : une grande variété de métaux et de minéraux (calcaire, dolomie, quartzites, craie, ardoises…), ainsi que des gisements stratégiques comme le lithium, le gaz de schiste et le gaz naturel.
À lui seul, le Donbass concentre une part significative des richesses ukrainiennes. En 2013, Donetsk et Louhansk représentaient près d’un quart de la production industrielle ukrainienne, soit 14 % du PIB du pays, un quart de ses exportations et plus d’un dixième de ses recettes fiscales. Après une décennie de conflit, cette économie tourne aujourd’hui au ralenti. La mine de charbon Komsomolets du Donbass demeure néanmoins la plus productive du pays, avec 1,37 million de tonnes de charbon produites par an. Ses fleurons vieillissants, tournés vers l’exportation, s’appellent Azovstal et Ilyich (sidérurgie) à Marioupol, Donetskal (mécanique) à Donetsk, Azot (chimie) à Severodonetsk, Luganskteplovoz (locomotives) à Louhansk… mais beaucoup de ces entreprises ont été affectées ou détruites, conséquence directe de la guerre.
Par ailleurs, la région dispose de près de 2,8 millions d’hectares de terres arables, ce qui représente également un enjeu agricole non négligeable pour Moscou. Cette importance n’est pas nouvelle : le Donbass était déjà considéré comme l’un des poumons économiques de l’Union soviétique.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déjà déclaré qu’il n’était pas question de quitter le Donbass. C’est l’un des points de fixation les plus importants de la guerre. Toujours sous pression en dépit des avancées notoires discutées à Washington le 18 août, ce dernier ne cesse de marteler qu'il ne fera pas de concessions territoriales, ici pas plus qu'ailleurs, invoquant notamment la constitution ukrainienne.
"La réponse à la question territoriale ukrainienne se trouve déjà dans la Constitution ukrainienne. Personne ne s'en écartera, et personne ne le pourra. Les Ukrainiens ne céderont pas leurs terres à l'occupant", a-t-il écrit sur X le 9 août dernier. Ratifiée en 1996, la loi fondamentale ukrainienne est en effet sans ambiguïté sur le sujet. Son article 2 affirme: "la souveraineté de l'Ukraine s'étend sur tout son territoire. L'Ukraine est un État unitaire. Le territoire de l'Ukraine, dans ses frontières actuelles, est indivisible et inviolable". Céder un territoire à la Russie impliquerait donc de changer la Constitution, un droit qui revient "exclusivement au peuple", selon son article 5.
Au-delà de l’enjeu politique pour Volodymyr Zelensky, l’abandon du Donbass aurait pour les Ukrainiens un lourd coût humain. Les autorités estiment qu’environ 200 000 personnes vivent encore dans les zones restées sous leur contrôle. Un retrait comporterait également un risque militaire : selon l’Institut pour l’étude de la guerre, les forces ukrainiennes seraient particulièrement vulnérables dans une telle situation. Un recul ne serait envisageable qu’à la condition d’un cessez-le-feu solide et du déploiement d’une force d’interposition capable de garantir le maintien de la paix.
Zone frontalière facilement approvisionnée par Moscou, l'annexion du Donbass représenterait en définitive un moyen pour Vladimir Poutine de repousser l’armée ukrainienne ainsi que d'affaiblir davantage le pays qui souhaite toujours adhérer à l'Otan pour sa sécurité. Plus qu’un simple “jackpot économique”, il constitue surtout un verrou stratégique du corridor terrestre menant à la Crimée annexée en 2014.
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