Deux femmes, l'une fille d'immigrés algériens, l'autre, tunisiens, racontent une vie passée à déjouer les clichés et défendre leur identité. Deux parcours brillants, dans une société où il faut se "désolidariser" en période d'attentat et où leur statut de Française n'est jamais pleinement acquis.
Avec "Dites-lui que je l’aime", Romane Bohringer adapte le récit intime de Clémentine Autain et signe un film où les mémoires se croisent, où les mères se superposent et où l'autofiction finit par révéler ce que la fiction cachait. Une exploration sensible de la filiation et de ses zones d’ombre.
Alors qu'une polémique a éclaté il y a peu suite à l'appel à projet lancé dans le cadre du 1 % artistique pour la construction d'une œuvre d'art destinée au futur Centre de formation contre l’immigration irrégulière à Amiens, retour sur l'origine et le but de ce dispositif créé en 1951.