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▸ Les 15 dernières parutions

12.12.2025 à 07:09

Hong Kong: l'ex-magnat prodémocratie Jimmy Lai connaîtra son verdict lundi

FRANCE24

M. Lai est accusé de collusion avec l'étranger en vertu de la loi sur la sécurité nationale imposée par Pékin après les vastes manifestations prodémocratie, parfois violentes, qui ont eu lieu à Hong Kong en 2019. Disposant d'un passeport britannique, le fondateur du journal prodémocratie Apple Daily, aujourd'hui interdit, est emprisonné depuis 2020. Agé de 78 ans, il est maintenu à l'isolement, selon ses enfants. Des journalistes patientaient déjà vendredi à l'extérieur du tribunal de West Kowloon pour espérer obtenir une place à l'intérieur de la salle d'audience où le verdict sera lu lundi. L'audience "pour verdict", prévue pour durer une heure, se tiendra devant trois juges à 10H00 locales (02H00 GMT), indique le calendrier d'audiencement du tribunal consulté par l'AFP. Les audiences du procès de Jimmy Lai ont souvent attiré une foule de soutiens et de journalistes, poussant à l'organisation d'une retransmission dans une autre partie du tribunal, faute de place. En plus des accusations de collusion, passibles de la prison à vie, le magnat est poursuivi pour "publications séditieuses" concernant 161 contenus, parmi lesquels des publications sur les réseaux sociaux ou encore des éditoriaux signés de son nom. Au cours de son procès, ouvert en décembre 2023, M. Lai a plaidé non coupable et a affirmé n'avoir jamais prôné le séparatisme ou la résistance violente. Il a également nié avoir appelé à des sanctions occidentales contre la Chine et Hong Kong. "Les valeurs fondamentales de l'Apple Daily sont en fait les valeurs fondamentales du peuple de Hong Kong (...) (y compris) l'Etat de droit, la liberté, la recherche de la démocratie, la liberté d'expression, la liberté de religion, la liberté de réunion", a-t-il plaidé. Verdict déterminant Alors que plusieurs pays occidentaux et organisations de défense des droits humains réclament sa libération, les autorités hongkongaises affirment que cette affaire a été "traitée uniquement sur la base de preuves et conformément à la loi". Les enfants du magnat, réfugiés aux Etats-Unis, ont fait part la semaine dernière d'inquiétudes concernant la santé de leur père en détention. Le gouvernement de Hong Kong a souligné que M. Lai était soumis aux mêmes conditions de détention que "les autres détenus". Vendredi, Reporters sans frontières a exprimé son indignation face à l'annonce "au dernier moment" du verdict à venir, condamnant un procès "arbitraire et illégal", et appelant le Royaume-Uni et les Etats-Unis à faire pression sur la Chine pour le libérer. "Ce verdict déterminera non seulement le sort de Jimmy Lai mais aussi l'avenir de la liberté de la presse" à Hong Kong, a ajouté l'organisation.

12.12.2025 à 06:39

Ukraine en direct : Donald Trump "extrêmement frustré" par Kiev et Moscou

FRANCE 24

Le président américain Donald Trump a fait part jeudi de sa frustration face à l'absence de résultat des pourparlers pour mettre fin à la guerre en Ukraine, Washington sommant Kiev d'accepter des concessions territoriales qui pourraient comprendre une zone démilitarisée. Suivez notre direct.

12.12.2025 à 04:35

Présidentielle au Chili: le candidat d'extrême droite promet un retour à "l'ordre et la sécurité"

FRANCE24

Sur une estrade, protégé comme il en a pris l'habitude de parois en verre blindé, M. Kast a prononcé son dernier discours de campagne devant quelque 5.000 partisans réunis sur une place de Temuco, capitale de la région de l'Araucanie, à environ 800 km au sud de la capitale Santiago. Crédité d'une large avance par les sondages, l'ex-député affrontera dimanche Jeannette Jara, une communiste modérée représentant une vaste coalition de gauche, afin de succéder au gouvernement de gauche de Gabriel Boric. L'avocat de 59 ans en est à sa troisième candidature présidentielle. Lors du premier tour le 16 novembre, il est arrivé derrière Mme Jara mais l'ensemble des candidats de droite ont récolté plus de 50% des suffrages. En mars, date de l'investiture du prochain président chilien, "se produira un choc d'espoir", a promis le candidat. "Meilleure option" Devant des milliers de ses partisans qui agitaient des drapeaux chiliens, il a rappelé que c'est dans cette région qu'il avait lancé son aventure présidentielle en 2017. L'Araucanie, l'un des bastions de son mouvement, le parti républicain, est selon lui une zone "frappée par la peur, la terreur et le vandalisme". Cette région hébèrtge la grande majorité des communautés mapuches, le plus grand groupe autochtone du Chili. Si José Antonio Kast remporte le second tour, il deviendra en mars prochain le président le plus à droite au Chili depuis la fin de la dictature de Pinochet en 1990. Le candidat d'extrême droite "est la meilleure option" pour le Chili en raison de l'insécurité et des difficultés économiques, estime auprès de l'AFP l'un de ses partisans venu au meeting, l'avocat Victor Badilla, 39 ans. Marisol Mardones, conductrice Uber de 53 ans vivant à Temuco, votera pour Mme Jara, "la plus compétente pour gouverner" selon elle. Elle dit n'avoir "pas confiance" dans M. Kast. "C'est une personne très haineuse (..), il me fait très peur", dit-elle. A la fin de son discours, M. Kast a délaissé les vitres blindées pour se prêter aux selfies avec ses sympathisants. Police renforcée Dans son programme, le candidat promet de lutter contre la criminalité en expulsant près de 340.000 migrants sans papiers vivant au Chili, principalement des Vénézuéliens ayant fui la crise dans leur pays. Bien que le Chili soit l'un des pays les plus sûrs d'Amérique latine, la criminalité et l'immigration irrégulière sont devenues les principales préoccupations des Chiliens et ont dominé la campagne présidentielle. Lors d'un meeting de campagne mercredi à Puente Alto, dans la banlieue sud de Santiago, Jeannette Jara a promis de renforcer la présence policière pour lutter contre le crime organisé. "Tout le monde au Chili mérite de vivre sereinement", a-t-elle affirmé. Mme Jara, 51 ans, a gagné en popularité en tant que ministre du Travail du gouvernement Boric. "Avec Jara, le système de retraites a été modifié, la durée du travail a été réduite à 40 heures (par semaine), le salaire minimum a augmenté", a défendu Johanna Estolaza, une comptable de 52 ans qui assistait à l'événement. La candidate de la gauche propose aussi d'augmenter le salaire minimum à près de 800 dollars, soit 250 dollars de plus que l'actuel.
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