Sept mois et demi après son arrestation à Alger, l’écrivain franco-algérien a écopé de cinq ans de prison. Son sort est au cœur de la brouille diplomatique qui oppose depuis plusieurs mois Paris et Alger.
La cheffe du gouvernement a annoncé qu’elle « acceptait » cette décision, le temps que les juges délibèrent sur des accusations de manquements à l’éthique brandie par des sénateurs conservateurs.
L’écrivain franco-algérien a été accusé notamment d’« atteinte à l’unité nationale » pour des déclarations au média français d’extrême droite Frontières, où il estimait que l’Algérie avait hérité sous la colonisation française de territoires appartenant jusque-là au Maroc.