Pour Philippe Conte, professeur émérite de droit pénal à l’université Panthéon-Assas, les juges n’ont pas statué selon leur bon plaisir ou leur ressentiment dans l’affaire dite « du financement libyen » : ils ont plus simplement appliqué les lois votées hier par ceux qui s’en plaignent aujourd’hui.
L’impasse budgétaire dans laquelle la France s’est enferrée depuis des décennies a fini par se muer en impasse démocratique. Mais en laissant croire que la situation serait gérable sans mesures impopulaires, la plupart des partis bernent les Français, estime Stéphane Lauer, éditorialiste au « Monde », dans sa chronique.
Dans une tribune au « Monde », l’universitaire polonais Maciej Kisilowski appelle à ne pas considérer l’ingérence russe comme la principale menace qui pèse sur la politique européenne. A ses yeux, le vrai danger réside dans l’essor des idées populistes et dans l’incapacité du camp progressiste à comprendre ses électeurs.