Le projet de loi budgétaire prévoit une enveloppe gigantesque pour la campagne d’expulsion de migrants clandestins, des baisses d’impôts au profit des plus riches et des coupes drastiques dans la couverture médicale des plus vulnérables. Il illustre aussi la domination totale du président américain sur le Parti républicain.
Le texte pourrait augmenter la dette de plus de 3 400 milliards de dollars d’ici 2034. Il « va faire de ce pays une fusée », s’est félicité le président américain. Le chef des démocrates à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, l’a, lui, qualifié de « monstruosité » qui « fera souffrir les Américains ordinaires ». Deux républicains ont voté contre.
Depuis son retour au pouvoir, le président américain tente une nouvelle approche censée servir les intérêts économiques des Etats-Unis et ceux du continent africain, pourtant peu épargné par la politique du chef de l’Etat.