Les conditions de sa nomination font du Premier ministre l’incarnation d’un rétrécissement, de la cécité et de l’arrogance macroniennes. Sébastien Lecornu a peut-être une petite chance de sauver la situation : se tourner vers la gauche.
Après une réunion de la dernière chance qui devait éviter une dissolution, les responsables politiques n’ont pu que constater la voie sans issue dans laquelle s’est mis le chef de l’Etat : il a renommé le Premier ministre démissionnaire.
Dans une ambiance de fin de régime, le ballet des silhouettes politiques qui se succèdent aux portes du pouvoir n’a rien à envier à celles des années 50. Seule la sémantique change, dans la bouche des journalistes des chaînes en continu.