Alors que Robert Badinter va entrer au Panthéon ce jeudi 9 octobre, l’historien spécialiste de la Shoah Tal Brutmann rappelle que le Président a multiplié les gestes mémoriels sans jamais y saisir l’occasion d’éclairer le délitement politique actuel.
Pourfendeur de la peine de mort, défenseur de la dépénalisation de l’homosexualité, l’ancien garde des Sceaux fait son entrée, ce jeudi 9 octobre, au temple des «grands hommes», souhaité par les révolutionnaires de 1789.
L’Elysée affublerait l’ex-Premier ministre de ce surnom peu flatteur depuis qu’il s’est détourné de lui. Le personnage historique derrière cette figure n’a pourtant pas grand-chose à voir avec la situation politique.