Malgré des ambitions affirmées, les futurs candidats à l’Elysée tâtonnent entre concepts flous, slogans creux et électorat désengagé. A vingt et un mois de l’élection, le socle stratégique de la campagne reste à construire.
Si, depuis les débuts de la Ve République, les législatives ont toujours été remportées par le président élu, lui permettant de faire voter ses lois, le vent semble avoir tourné depuis 2024.
En soutenant le mouvement populaire qui ambitionne de mettre le pays à l’arrêt le 10 septembre, le leader insoumis «réaffirme le leadership de La France insoumise sur le reste de la gauche et montre qu’elle est aux côtés de ceux qui souffrent», analyse Bruno Cautrès, chercheur au Cevipof.